Florence Lecoutre, de DSI à directrice de la transformation digitale, RH et ESG d’Euler Hermes

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Directrice exécutive transformation digitale, ressources humaines, ESG, conformité et communication d’Euler Hermes, membre du comité exécutif groupe, Florence Lecoutre se réjouit de son double parcours à la fois dans l’IT et les RH. Pour elle, l’un vient enrichir l’autre au quotidien et la complémentarité des deux est une évidence pour transformer les entreprises. Démonstration chez le premier assureur-crédit du monde. (Photo Thomas Léaud)

CIO : Pour commencer, pouvez-vous nous présenter Euler Hermes et son métier ?

Florence Lecoutre : Euler Hermes est le premier assureur-crédit au monde. Nous sommes une filiale du groupe d’assurances Allianz (à 100 % depuis 2018). Notre groupe est présent dans cinquante pays et regroupe 5800 collaborateurs de 80 nationalités. Nous avons une vraie culture de la diversité.
Le métier de l’assurance-crédit est particulier au sein de l’univers de l’assurance car il repose sur une relation à trois : l’assureur, bien sûr, l’assuré, cela va de soi, mais aussi les clients de l’assuré. En effet, Euler Hermes assure son client contre la défaillance de ses propres clients. La préoccupation de l’assuré est d’être certain d’être payé pour ce qu’il a vendu. C’est donc différent d’une assurance classique où le sinistre est propre à un assuré, par exemple un incendie ou une inondation.

CIO : En matière d’IT et de données, qu’est-ce que cela implique ?

Florence Lecoutre : Le coeur de notre métier est la donnée. Notre travail consiste à en collecter un maximum sur les entreprises du monde entier, notamment en nous connectant à des fournisseurs de données, aux premiers rangs desquels Dun & Bradstreet, la Banque de France, etc.
Si le client d’un assuré risque d’être défaillant et de ne pas payer ses factures, nous devons informer notre assuré. Nous couvrons une ligne de crédit et les limites évoluent. Si l’assuré va au-delà, c’est sa liberté, mais Euler Hermes ne couvrira un éventuel impayé qu’à hauteur de la limite fixée. La protection contre le risque d’impayé repose sur un modèle de police dont le montant, de manière très approximative, est un pourcentage sur le chiffre d’affaires. Le volume de nos opérations ne dépend pas du nombre d’assurés mais du nombre de lignes de crédits (donc du nombre de clients de nos assurés).
Notons que, au contraire de la plupart des assurances, l’assurance-crédit n’a absolument rien d’obligatoire. Nous avons donc une obligation de convaincre nos clients non seulement de nous choisir mais aussi d’adopter notre approche.

CIO : Pouvez-vous nous expliquer votre parcours qui a la particularité d’associer IT et RH ?

Florence Lecoutre : Je suis ingénieure de formation initiale, diplômée de l’INSA en 1991, et j’ai un DEA [master recherche, NDLR] obtenu à l’INRIA. J’ai d’abord travaillé dans le conseil puis l’industrie. En 1997, j’ai rejoint Euler Hermes comme DSI de la filiale anglaise.

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Propos recueillis par Bertrand Lemaire

Pour lire la suite de l’article, rendez-vous sur le site de notre publication sœur CIO.

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